Yerdua Admin
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| Sujet: Le chômage ramené à son taux le plus bas depuis 2002 Mer 31 Mai - 9:28 | |
| Le chômage ramené à son taux le plus bas depuis 2002
PARIS (Reuters) - Le taux de chômage en France a été ramené à 9,3% de la population active à la fin avril, son niveau le plus bas depuis novembre 2002, selon les chiffres CVS diffusés mardi soir par le ministère du Travail.
Le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de 1,1% en avril, en recul de 26.300 par rapport à mars, pour s'inscrire à 2.262.000 en données corrigées des variations saisonnières (chômeurs de catégorie 1).
Le recul du nombre de demandeurs d'emploi s'inscrit ainsi à 212.000 depuis le dernier pic, enregistré en février 2005, soit une baisse de 8,6% sur la période, précise-t-on au ministère.
Sur douze mois, ajoute-t-on, il s'agit de "la plus forte baisse depuis la période 2000-juin 2001", qui était marquée par une forte croissance économique.
Les chiffres du chômage sont en baisse depuis treize mois, à l'exception d'une légère augmentation de 0,27% en janvier.
Il y a un an, à la fin avril 2005, le taux de chômage s'établissait à 10,1% de la population active, selon les séries révisées de l'Insee.
Le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo, s'est félicité de cette amplification de la tendance baissière du chômage, qui coïncide avec la montée en charge des effets de son plan de cohésion sociale, promulgué en janvier 2005.
Il a réfuté les accusations de certains syndicats et de la gauche qui parlent de manipulation, notamment par le biais de radiations des listes de l'Agence nationale pour l'emploi.
"On constate que les règles d'indemnisation ou de comptabilité sont les mêmes depuis vingt ans", a-t-il dit sur France 3, en remarquant qu'"il y a 12.400 radiations de moins par rapport au mois dernier" (mars).
"L'apprentissage, les contrats de professionnalisation (autre formation en alternance), les services à la personne, c'est toute cette mécanique-là qui nous permet de croire vraiment en un avenir meilleur", a insisté Jean-Louis Borloo.
UNE BAISSE DU RMI AMORCÉE
"J'espère qu'on passera à 8,9% largement avant la fin de l'année. Et il faut qu'on aille vers 7,9%", a-t-il ajouté, en comptant notamment sur l'amélioration du suivi des chômeurs et la modernisation de l'ANPE pour gommer "deux à trois points" de chômage structurel dans le pays.
"Il y a 600.000 personnes à peu près qui ne dépendent que de notre organisation : mieux les recevoir, mieux les comprendre, mieux les soutenir", a-t-il réaffirmé.
Le ministre estime que le plan de cohésion sociale devrait permettre au taux de chômage de descendre à 5% de la population active dans un contexte de croissance soutenue.
"Et c'est l'ensemble des comptes publics qui repassera dans des zones plus heureuses", a-t-il dit mardi à des journalistes. "Quand on ne va pas bien, on devrait être à 8% de chômage. Et quand tout va bien, on devrait être à 5%."
Il a estimé à 1,2 milliard d'euros "l'économie" d'indemnisation réalisée par l'assurance-chômage (Unedic) entre avril 2005 et avril 2006 et a espéré "450.000 contributeurs de plus dans un an" (par rapport à début 2005) aux caisses de la Sécurité sociale.
Selon le ministère de l'Emploi, on comptait 382.000 apprentis fin mars contre 366.000 un an plus tôt et 41.025 contrats de professionnalisation ont été conclus depuis janvier.
Le ministère recense aussi une progression de 34% en un an des agréments d'entreprises et d'associations pour les services à la personne.
Faute d'une croissance économique suffisante pour entraîner une reprise sensible des créations d'emploi, la baisse du chômage est aussi imputable à la politique des contrats aidés également relancée par le plan Borloo.
En avril, 197.178 personnes étaient sous contrat d'avenir ou contrat d'accompagnement dans l'emploi (CAE). Au total, près de 285.000 personnes bénéficiaient d'un emploi aidé non marchand, un retour au niveau de bénéficiaires du dernier trimestre 2004.
Sans le chiffrer, Jean-Louis Borloo fait aussi état d'un reflux du nombre d'allocataires du revenu minimum d'insertion.
"Avec le chômage qui baisse, il y a un effet retard sur le RMI. Maintenant, nous rentrons également dans la baisse du RMI : ce trimestre, il y a moins de RMIstes que le trimestre précédent", a-t-il assuré.
Seuls un tiers environ des RMIstes sont inscrits à l'ANPE. | |
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